Cette étude explore les similitudes et les différences entre Sainte Anuarite et Sainte Jeanne d'Arc, deux figures féminines emblématiques du catholicisme romain. Les points communs incluent le rejet par leur famille, leur virginité, la brutalité de leur mort et leur reconnaissance par l'Église catholique. En revanche, des différences marquent leurs parcours : Jeanne d'Arc, issue d'un milieu modeste et manquant d'éducation, a vécu un éveil spirituel à travers des visions mystiques, tandis qu'Anuarite, bien que provenant de conditions modestes, a trouvé son inspiration spirituelle au sein de la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille de Kisangani. Cette analyse met en lumière la richesse des trajectoires spirituelles et des contributions de ces deux martyrs dans le contexte catholique.
Similitudes :
- Rejet par leur famille (1-)
- Virginité (2-)
- Mort Atroce (3-)
- Reconnaissance par l’Eglise Catholique (4-).
Dissemblances :
- Manque d’éducation (Jeanne) # Conditions modestes (Anuarite)
- Éveil spirituel au sein de la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille de Kisangani (Anuarite) #Éveil spirituel par des visions, des appels mystiques (Jeanne).
Histoire du prénom Anuarite :
Baptisée ALPHONSINE à la naissance, la fillette est appelée ANUARITE à l’école par suite d’une confusion avec sa sœur aînée. A 16 ans, elle devient MARIE-CLEMENTINE en prenant l’habit des Sœurs de la Sainte-Famille à BAFWABAKA, dans le HAUT-ZAÏRE, mais reste ANUARITE de cœur, c’est-à-dire celle qui méprise la guerre, le mal, le péché. Et lorsque, le 1er décembre 1964, le chef « Simba » fait irruption dans le couvent pour enlever la jeune femme qu’il veut épouser, elle ne semble même pas avoir peur. Les propos qu’elle lui tient pour défendre sa Supérieure menacée avec elle à cause de son refus de le suivre décuplent la fureur du guerrier.
Transpercée de plusieurs coups de lance sous les yeux de ses compagnes terrorisées, ANUARITE meurt en disant : « Je vous pardonne ! Vous ne savez pas ce que vous faites » . JEAN-PAUL II l’a béatifiée à Kinshasa, en 1985, en présence de son assassin. La fête des ANUARITE est célébrée le 1er décembre[1].
Signification du prénom Anuarite :
Les ANUARITE sont des personnes intuitives qui dégagent des airs mystérieux propres à attirer leur entourage. En effet, les ANUARITE sont des personnes terre à terre qui aiment rester ancrées dans la réalité et qui montrent ce qu’elles sont vraiment, sans rien laisser de côté. Certains d’entre nous n’apprécient pas de cette manière d’être, car elle est parfois trop osée pour notre société qui aime plus que l’on joue du paraître... ANUARITE est la personne idéale à connaître lorsqu’on recherche un être solide sur qui compter dans les moments difficiles. Derrière son amour pour la bonne pâte et les distractions se cache une ténacité et une ambition démesurées. Il faut bien que ANUARITE trouve les moyens de ses ambitions et l’argent pour subvenir à ses besoins luxueux. L’intelligence, la finesse, le flair constituent autant de moyens dont ANUARITE dispose pour réussir dans la vie et se frayer un chemin au sommet[2].
ANUARITE naquit à Wamba (RDC) le 29 décembre 1939. Elle était de la tribu des Wabudu. Son père s’appelait AMISI BATSURU BATOBOBO et sa mère ISUDE JULIENNE. Après avoir eu six filles- dont ANUARITE était la quatrième - son père, ancien ministre, renvoya sa femme pour en prendre une autre dans l’intention d’avoir un garçon. Mais il fit un mauvais calcul car la deuxième était stérile.
Les parents d‘ANUARITE étaient des païens. Cependant, sa mère fut baptisée le même jour en 1945. ANUARITE fut baptisée au nom d’ALPHONSINE. ANUARITE aurait même été baptisée deux fois, pour la simple raison que son carnet de baptême avait été perdu. Le nom “NENGAPETA” signifie “la richesse trompe”. “ANUARITE”, qui veut dire “qui se moque de la guerre”, était en fait celui de sa sœur aînée et devint le sien suite à une erreur administrative. Un jour, LEONTINE ANUARITE alla inscrire sa petite sœur NENGAPETA ALPHONSINE à l’école. La Sœur belge qui les reçut ne connaissait peut-être pas les questions ethnologiques et philologiques africaines ou était tout simplement distraite. En tout cas, lorsqu’elle vit LEONTINE ANUARITE présenter sa petite sœur, elle l’inscrivit sous le nom d’ALPHONSINE ANUARITE.
Dès lors, elle perdit le nom de NENGAPETA dont on ne trouve plus de trace dans sa vie. Pendant son enfance, ANUARITE était une fille très sensible.
Un jour, après avoir vu égorger une chèvre, ANUARITE refusa de manger la viande car elle disait que le sang était tout à fait comme le sien. Elle était également très serviable et après l’école, elle aimait beaucoup aider sa grand-mère. Déjà en tant que jeune fille, ANUARITE avait des aspirations de bonne Sœur et inspirait la même ambition chez ses amies. ANUARITE admirait les autres religieuses de son village et voulait suivre leurs traces. La sœur NDAKALA MARIE-ANNE, son institutrice de 3ème année, resta pour elle une mère spirituelle[3].
Sa mère s’opposa d’abord à son désir de devenir religieuse. Pourtant, ANUARITE ne se laissait pas décourager et, de sa propre initiative, demanda à être admise au couvent. Néanmoins, les Sœurs la refusèrent parce qu’elle était trop jeune à l’époque. Un jour, quand un camion arriva à la mission pour amener les postulants au couvent de BAFWABAKA, ANUARITE profita de l’occasion et se hissa clandestinement dans le camion. Après l’avoir cherchée pendant quelques jours, la maman appris finalement où elle se trouvait par l’intermédiaire des enfants du village. Maman ISUDE ne rappela pas sa fille et ANUARITE resta au couvent de BAFWABAKA.
Beaucoup de jours se passèrent et le 05 août 1969, ANUARITE fit ses premiers vœux. On lui donna le nom de Sœur MARIE-CLEMENTINE. Ses parents étaient présents à la cérémonie et offrirent deux chèvres comme cadeaux aux Sœurs pour témoigner de leur fierté de voir leur fille se consacrer au Seigneur. Cependant, plus tard, sa mère essaya de convaincre sa fille de renoncer à sa vocation pour revenir en ville et soutenir la famille financièrement. Dans sa vie au couvent, ANUARITE se consacra à servir les autres et à leur faire plaisir. Elle s’attaquait même aux travaux que d’autres laissaient traîner. Cependant, quelquefois, elle les grondait ouvertement par la suite.
ANUARITE avait fait le vœu de ne jamais connaître d’homme et elle voulait le même vœu pour les autres Sœurs. Un jour, furieuse, elle attaqua un voyou qui faisait des avances à une des autres religieuses. En 1964, la rébellion muleliste éclata dans le pays. En l’espace de quelques semaines seulement, elle occupa une bonne partie du pays. Les rebelles (les “simba”) étaient contre les occidentaux et aussi contre les religieux autochtones parce qu’ils les soupçonnaient d’être complices avec les occidentaux. Le 29 novembre 1964, ils arrivèrent au couvent de BAFWAKABA et embarquèrent toutes les Sœurs - elles étaient 46 - pour les amener à WAMBA. L’explication donnée aux sœurs pour ce déplacement forcé était qu’il fallait les amener dans un lieu de sûreté. Mais en cours de route, le camion changea de direction et amena les sœurs à Isiro où elles furent conduites dans la maison du colonel DUMA DEO.
Cette nuit-là, toutes les Sœurs sauf ANUARITE furent emmenées dans une maison voisine, la “maison bleue”. Un des chefs des “Simba”, le colonel NGALO aide par un soldat du nom de SIGBANDE, essaya de convaincre ANUARITE de devenir sa femme. Saisie de peur mais courageuse, elle refusa catégoriquement, même après que les soldats, furieux devant ses refus répétés, l’isolèrent et la menacèrent de mort. La mère LEONTINE s’efforça de la défendre mais en vain. Pendant ce temps, les autres Sœurs qui étaient dans la “maison Bleue” refusèrent de manger à moins que leur Supérieure ne soit présente. Le colonel PIERRE OLEMOVE, prenant avec lui les sœurs BANAKWENI et MARIE LUCIE, vint présenter, la situation au colonel NGALO qui, a son tour, sollicita son aide pour séduire ANUARITE. Le colonel OLEMBE, très sûr de lui-même, accepta d’aider NGALO. Avec peine, ANUARITE prit un repas avec Mère XAVERIA. Celle-ci mit du riz et des sardines dans l’assiette et elles y mangèrent à deux, à la demande d’ANUARITE. Mais quand on leur apporta de la bière, ANUARITE dit aux autres Sœurs de ne pas la boire car elles couraient toutes un danger mortel. Elle se déclara prête à mourir pour défendre sa virginité.
Le colonel OLEMBE s’approcha alors avec un groupe de “Simba” et ordonna aux sœurs d’aller dormir. Il accepta qu‘elles dorment dans la même chambre à condition qu’ANUARITE reste.Très troublée et inquiète, ANUARITE demanda alors à la Mère Supérieure de prier pour elle. OLEMBE essaya de convaincre ANUARITE d’être la femme du colonel NGALO. Puis il changea d’avis et voulut lui-même avoir ANUARITE.
Suite à ses refus catégoriques, il se mit à l’insulter mais ANUARITE répliqua avec un air de défi. Puis OLEMBE fit entrer ANUARITE et Sœur BOKUMA JEAN-BAPTISTE - il voulait cette dernière pour lui-même - de force dans une voiture. ANUARITE tenta de fuir, suivie de la Sœur JEAN-BAPTISTE, quand le colonel alla chercher la clef de contact dans la maison. Mais il les attrapa et une lutte féroce s’ensuivit. Les Mères LEONTINE et MELANIE, qui regardaient la scène, demandèrent au colonel OLEMBE d’avoir pitié des deux Sœurs. Mais le colonel, furieux, leur dit de se taire.
Le colonel OLEMBE se mit alors à frapper les deux Sœurs sans pitié. La Sœur JEAN-BAPTISTE tomba évanouie, le bras droit cassé en trois endroits, mais ANUARITE continuait à résister courageusement, répétant qu’elle préférait mourir plutôt que de commettre ce péché. Ses mots rendirent le colonel encore plus furieux. À travers les coups, Sœur ANUARITE eut la force de lui dire : “Je vous pardonne car vous ne savez pas ce que vous faites”. Pris d’une nouvelle fureur, OLEMBE appela des “Simba” à son aide et donna l’ordre a deux d’entre eux de percer Anuarite de leurs baïonnettes à plusieurs reprises. Enfin OLEMBE prit son revolver et lui tira une balle dans la poitrine.
Le colonel OLEMBE sembla alors se calmer un peu et il dit aux Sœurs de venir prendre le corps d’ANUARITE qui respirait encore faiblement. Celle-ci survécut encore quelques minutes avant de rendre l’âme à environ une heure du matin le premier décembre 1964.
ANUARITE fut enterrée dans une fosse commune avec d’autres condamnées exécutées par les “Simba”. Cependant, huit mois plus tard, on déterra son cadavre pour l’enterrer avec tous les honneurs dans le cimetière près de la cathédrale d’ISIRO. En 1999, elle devint la première femme congolaise à être élevée au rang des Saints par l’Eglise Catholique. Après la rébellion, Sœur FIDELIA SEMBO confirma avoir rencontré le colonel OLEMBE à Kisangani. Il avait été fait prisonnier par le Général YOSSA MALASI de l’Armée Nationale Congolaise en 1966 et condamné à mort pour rébellion. Quand le mercenaire belge Jean SCHRAMME attaqua le Congo (à Bukavu), OLEMBE avait combattu aux côtés de l’armée congolaise. Par conséquent, sa peine fit réduite à cinq ans d’emprisonnement-une peine qu’il purgea dans la prison de NDOLO. Quand il sortit de prison, il était dépourvu de tout et vint un jour demander de la nourriture chez les mêmes Sœurs qu’il avait libérées après avoir tué leur collègue à Isiro. Sœur LEONTINE lui donna ce qu’il demandait en disant : “Sœur Marié-Clémentine vous a pardonné, nous devons suivre son exemple”[4].
Béatification :
Le procès en béatification D’ANUARITE NENGAPETA a été officiellement ouvert 14 ans après sa mort, le 13 janvier 1978. Elle a été béatifiée par SAINT JEAN-PAUL II le 15 août 1985, lors de sa visite au Zaïre. Par sa vie religieuse équilibrée et généreuse, par sa fidélité jusqu’à la mort à la virginité offerte au Seigneur. ANUARITE est parmi vous un signe providentiel de la présence de Dieu dans son église, avait alors notifié le Saint Père lors de la Conférence épiscopale zaïroise. Elle témoigne de la grandeur de la foi, elle montre quelle admirable transfiguration la grâce de Dieu accomplit dans l’être humain qui lui est uni dans le saint baptême.
La Bienheureuse ANUARITE a été déclarée « martyr de pureté ». S’associant au pardon accordé à son meurtrier par la religieuse, le Pape JEAN-PAUL II lui a également accordé le pardon, au nom de l’Eglise[5]. Elle fut officiellement béatifiée le 15 août 1985. Son martyr fut officiellement reconnu par un décret du 09 juin 1984. On la prie quand on veut pardonner à son bourreau.
Histoire du prénom Jeanne :
JEANNE est un prénom d’origine hébraïque. Prénom issu de l’hébreu « Yehohanan » qui signifie « Dieu pardonne » ; ce terme est lui-même une contraction de « yo » et « Hanan » qui se traduisent littéralement par « Dieu » et « miséricorde ». JEANNE est l’équivalent féminin de JEAN.
Signification du prénom Jeanne :
JEANNE ne se détourne jamais de son but jusqu’à l’avoir accompli. Dotée d’un leadership naturel, elle n’en reste pas moins sensible. Elle déteste le conflit.
Lorsqu’elle est déséquilibrée, elle peut perdre toute confiance en elle. C’est pourquoi elle a tant besoin d’un entourage stable. Fidèle et affectueuse, elle saura rendre l’amour qu’on lui donne, mais attend la même loyauté de la part de ses proches. En amour, elle est exigeante et ne s’unira pas à quelqu’un sans être sûre que cela marchera.
Les premières traces d’attribution de ce prénom remontent au Moyen Age, il s’agit évidemment de Sainte JEANNE D’ARC, jeune bergère canonisée pour avoir lutté contre l’ennemi anglais. C’est Dieu qui lui aurait confié cette tâche avec celle d’aider le Roi CHARLES à accéder au trône de France. Elle parvînt à repousser les Anglais d’ORLEANS le 08 mai 1429, peu de temps après, le Roi CHARLES VII fut couronné à Reims. Son destin s’acheva tragiquement, elle fut capturée à COMPIEGNE puis brûlée vive par les Anglais le 30 mai 1431.
Elle a marqué l’histoire par ses faits d’armes, mais aussi du fait des miracles qu’elle a pu accomplir, elle a notamment reconnu le Roi CHARLES dans une pièce bondée sans l’avoir jamais vu auparavant[6]. JEANNE D’ARC, dite « La Pucelle », née vers 1472 à DOMREMY, village du Duché de Bar (actuellement dans le département des VOSGES en LORRAINE), et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à ROUEN, capitale du Duché de NORMANDIE alors possession anglaise, est une héroïne de l’histoire de France, chef de guerre et Sainte de l’Eglise catholique, surnommée posthumement « La Pucelle d’ORLEANS ».
Au début du XVème siècle, cette jeune fille d’origine paysanne affirme qu’elle a reçu de la part des Saints MICHEL, MARGUERITE d’ANTIOCHE et CATHERINE d’ALEXANDRIE la mission de délivrer la France de l’occupation anglaise.
Elle parvient à rencontrer CHARLES VII, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d’Orléans et à conduire le Roi au sacre, à REIMS, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans. Capturée par les Bourguignons à COMPIEGNE en 1430, elle est vendue aux Anglais par JEAN DE LUXEMBOURG, Comte de LIGNY, pour la somme de dix mille livres. Elle est condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par PIERRE CAUCHON, évêque de BEAUVAIS et ancien Recteur de l’Université de PARIS. Entaché de nombreuses irrégularités, ce procès voit sa révision ordonnée par le Pape CALIXTE III en 1455.
Un second procès est instruit qui conclut, en 1456, à l’innocence de Jeanne et la réhabilite entièrement. Grâce à ces deux procès dont les minutes ont été conservées, elle est l’une des personnalités les mieux connues du Moyen Âge.
Béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920, JEANNE D’ARC devient une des deux Saintes Patronnes secondaires de la France en 1922 par la lettre apostolique « Beata Maria Virgo in caelum Assumpta in gallicae ». Sa fête nationale est instituée par la loi en 1920 et fixée au 2ème dimanche de mai[7]. Elle est dans de nombreux pays une personnalité mythique qui a inspiré une multitude d’œuvres littéraires, historiques, musicales, dramatiques et cinématographiques. La naissance de JEANNE D’ARC se situe vraisemblablement dans la ferme familiale du père de Jeanne attenante à l’Eglise de DOMREMY. Au début de la vie publique de JEANNE D’ARC, lorsqu’elle rejoint le parti de CHARLES VII en 1429, son âge ne constitue pas un enjeu aux yeux de ses contemporains. Ceux-ci la situent dans la tranche d’âge des « Puella », terme latin désignant à l’époque les « pucelles » ou « jeunes filles », autrement dit les adolescentes pubères âgées de 14 à 18 ans, sorties de l’enfance mais non encore adultes.
Et là vient notamment son surnom, Jeanne « la Pucelle »[8].
Tardivement, à compter de la seconde moitié du XIXème siècle[9], certains auteurs indiquent parfois le 06 janvier comme jour de naissance de la « Pucelle ». Pour ce faire, ils s’appuient sur une lettre rédigée le 21 juin 1429 par le Chambellan PERCEVAL DE BOULAINVILLIERS, un conseiller du Roi de France. Adressée au Duc de MILAN, allié italien de CHARLES VII, la missive de Boulainvilliers retrace l’activité et les faits d’armes de JEANNE D’ARC, en sus d’alléguer sa naissance durant la nuit de l’Epiphanie, autrement dit le 06 janvier, sans spécifier l’année (« In nocte Epiphanarium Domini (...) » (« Dans la nuit de l’Epiphanie du Seigneur ») , selon la lettre de PERCEVAL DE BOULAINVILLIERS, datée du 21 juin 1429.
Le Chambellan adresse ce message à PHILIPPE MARIE VISCONTI, Duc de MILAN et allié du Roi de France depuis le Traité d’Abbiategrasso (1424). Dès l’époque de son expédition, la missive est diffusée au-delà du cercle étroit de son destinataire milanais, citée « comme source de première main » sur JEANNE D’ARC, corroborée sur plusieurs points par d’autres sources contemporaines et même versifiée par le Poète ANTOINE ASTEZAN en 1430. Toutefois, en raison du caractère « strictement et ouvertement hagiographique « de la première partie de la lettre « aucun des contemporains, ni aucun des historiens de JEANNE n’(a) repris à son compte l’affirmation de PERCEVAL DE BOULAINVILLIERS sur la venue miraculeuse de la Pucelle à l’Epiphanie avant la seconde moitié du XIXème siècle », remarque l’historien GERD KRUMEICH.
Par le biais de la naissance merveilleuse de JEANNE D’ARC, le conseiller royal exprime son espérance messianique en une « renovatio mundi », un « renouvellement du monde », autrement dit un âge d’or précédé par la libération du royaume de France[10]. Destinés à expliquer « la Pucelle » au Duc de MILAN, ces éléments mythiques permettent à PERCEVAL DE BOULAINVILLIERS de s’en remettre à des références culturelles communes »[11] , la date de cette venue au monde n’est pas authentifiée avec certitude par les historiens médiévistes qui tendent plutôt à souligner la valeur symbolique de cette nuit des Rois [12] analogue à la « naissance d’un sauveur pour le royaume » [13] d’après le langage prophétique du royaume. Au demeurant, le message de PERCEVAL DE BOULAINVILLIERS associe d’autres éléments mythographiques à cette Épiphanie d’exception, comme l’étrange allégresse ressentie par les villageois de DOMREMY ou le long chat nocturne d’un coq[14]. Cet oiseau, progressivement assimilé au peuple français dans certains textes d’époque[15], représente aussi l’animal emblématique de la vigilance chrétienne qui fait reculer péchés et ténèbres et annonce la lumière », précise COLETTE BEAUNE.
Différentes sources médiévales accolent également des signes merveilleux à la venue au monde et l’enfance de la Pucelle (Chargés d’examiner JEANNE D’ARC à POITIERS en mars - avril 1429, des docteurs en théologie concluent que « de sa naissance et de sa vie » plusieurs choses merveilleuses sont dittes comme vrayes »). GERD KRUMEICH observe que cette formule « est reprise, quasiment verbatim », dans la chronique d’EBERHARD WINDECKE, la chronique de TOURNAI et le Registre delphinal de MATHIEU THOMASSIN. Par ailleurs, le « Journal d’un bourgeois de Paris » - tenu en réalité par un clerc anonyme de sensibilité bourguignonne - rapporte que les partisans de CHARLES VII propagent de fausses rumeurs sur l’enfance de JEANNE D’ARC, petite paysanne prétendument capable de charmer « les oiseaux des bois et des champs (qui) venaient manger son pain en son giron ». [16]
Composé vraisemblablement après le siège d’ORLEANS, un poème latin énumère d’autre part de nombreux signes extraordinaires liés à la venue de « la Pucelle » : tonnerre, tremblement de terre, mer frémissante, air qui s’enflamme [17] , conformément à la tradition antique relative aux prodiges annonciateurs de la naissance d’un héros[18]. Néanmoins, que ce soit avant ou durant le procès en nullité de la condamnation, aucune déposition des habitants de DOMREMY n’évoque l’Epiphanie ou les phénomènes supposément survenus au cours de cette nuit[19].
L’appellation « JEANNE D’ARC » reste peu usitée avant le 18ème siècle en 1431, les juges suscitent « une réflexion sur le surnom paternel » lorsqu’ils tentent de clarifier l’identité de l’accusée de Rouen selon le droit romain ( Bouzy 2008, p. 90 et Bouzy 2013, p. 90) mais la forme « JOHANNA D’ARC » n’est jamais retranscrite dans le procès - verbal du procès de condamnation[20]. Lorsque la proche parentèle de JEANNE intente officiellement le procès en nullité afin de laver l’honneur familial de la condamnation infamante, les actes de la procédure réinsèrent « la Pucelle » dans sa famille en employant quelquefois le nom « JOHANNA D’ARC », tout en désignant à l’avenant sa mère ISABELLE et ses frères JEAN et PIERRE par le surnom patronymique encore inusuel[21].
Selon la transcription latine de son procès de condamnation, « la Pucelle » répond à ses juges que son « nom » est JEANNE (JEANNETTE 67, 68 « dans son pays » et son « surnom » (son nom de famille, en l’occurrence) « d’Arc n•9 ».
En latin médiéval, de « Arco » signifie « de l’Arche » ou « du pont ». Il s’agit initialement d’un surnom médiéval qui caractérise une personne résidant près d’un pont, origine des noms courants « DUPONT ou DUPOND ». Le patronyme d’ARC se rapporte peut-être à un microtoponyme disparu, un lieu-dit, un village ou une ville, mais nul document ne mentionne une localité particulière. Son prénom est parfois accolé à son surnom « la Pucelle » attesté très tôt, dès le 10 mai 1429. Or ce terme - doté d’une majuscule - acquiert une telle popularité à l’époque qu’il suffit en lui-même à dénommer JEANNE D’ARC « en langue vulgaire » c’est-à-dire en moyen français[22].
Émanant de sa classe d’âge[23], le vocable lui devient « une désignation unique, personnelle », souligne la médiéviste FRANÇOISE MICHAUD-FREJAVILLE : JEANNE considère avoir reçu de Dieu « pour sa mission un sobriquet qu’ont repris partisans et adversaires. « Puella », c’est la fillette, la jeune fille et aussi la vierge consacrée à Dieu », selon le sens revendiqué par l’héroïne (FRANÇOISE MICHAUD...).
En outre, elle aurait justifié sa volonté de partir rencontrer « le dauphin » en mentionnant une prophétie véhiculée dans sa région d’origine : le Royaume de France, perdu par une femme, sera « retrouvé » par une vierge des marches de LORRAINE[24]. En revanche, la « Pucelle d’Orleans » est un surnom posthume [25] employé à compter des années 1475-1480 [26] avant de se répandre aux XVI-XVIIème siècles[27].
Fille de JACQUES D’ARC et d’ISABELLE ROMMEE, JEANNE appartient à une famille de cinq enfants : JEANNE, JACQUEMIN, CATHERINE, JEAN et PIERRE. Le père de JEANNE, JACQUES, est désigné comme « pauvre laboureur » par des témoins du procès de réhabilitation de la « Pucelle » dans les années 1450. Cependant, OLIVIER BOUZY note qu‘un laboureur n’est pas pauvre puisque ce type de paysan aisé possède des terres et des bêtes. L’état des biens de JACQUES D’ARC n’est pas connu avec précision. Bien que construite en pierre, sa maison comporte uniquement trois pièces pour toute sa famille.
Bénéficiant vraisemblablement d’une certaine notoriété à DOMREMY, le père de JEANNE représente à plusieurs reprises la communauté des villageois[28].
JEANNE fut décrite par tous les témoins comme très pieuse ; elle aimait notamment se rendre en groupe, chaque dimanche ; en pèlerinage à la chapelle de BERMONT tenue par des ermites garde-chapelle, près de CREUX, pour y prier. Lors des futurs procès de JEANNE D’ARC, ses voisins rapportent qu’à cette époque, elle fait les travaux de la maison (ménage, cuisine), du filage de la laine et du chanvre, aide aux moissons ou garde occasionnellement des animaux quand c’est le tour de son père.
Cette dernière activité est st cependant loin du mythe de la bergère qui utilise le registre poétique de la pastourelle et le registre spirituel du Bon Berger dans la Bible[29]. Cette légende la bergère résulte probablement de la volonté des « Armagnacs » de transmettre cette image (plus symbolique qu’une simple fille de paysan) à des fins de propagande politico-religieuse pour montrer qu’une “simple d’esprit “ pouvait aider le chef de la chrétienté du royaume de France et guider son armée, illuminée par la foi[30].
... JEANNE identifie les voix célestes des saintes CATHERINE et MARGUERITE et de l’Archange Saint MICHEL lui demandant d’être pieux, de libérer le Royaume de France de l’envahisseur et de conduire le dauphin sur le trône. Dès lors, elle s’isole et s’éloigne des jeunes du village qui n’hésitent pas à se moquer de sa trop grande ferveur religieuse, allant jusqu’à rompre ses fiançailles (probablement devant l’official de l’évêché de TOUL)[31].
Lors de son procès dans le château de ROUEN dans La Chapelle royale, la salle dite de parement qui faisait partie des appartements royaux et dans la tour-prison lors de séances en comité restreint) [32] qui dure du 21 février au 23 mai 1431, JEANNE D’ARC est accusée d’hérésie.
Elle est emprisonnée dans une tour du château de PHILIPPE AUGUSTE à ROUEN, dite plus tard “Tour de la Pucelle” ; seul le donjon de la construction est parvenu jusqu’à nous. Il est appelé à tort “Tour Jeanne d’Arc”, cependant les soubassements de la “Tour de la Pucelle” ont été dégagés au début du XXème siècle et sont vos dans la cour d’une maison sise rue JEANNE D’ARC.
Jugée par l’Eglise, JEANNE D’ARC reste néanmoins emprisonnée dans cette prison civile, au mépris du droit canonique. L’enquête préliminaire commence en janvier 1431 et JEANNE D’ARC est interrogée sans ménagement à ROUEN. Si ses conditions d’emprisonnement sont particulièrement difficiles, JEANNE n’a néanmoins pas été soumise à la torture, bien qu’elle en ait été menacée.
Le tribunal lui reproche par défaut de porter des habits d’homme, d’avoir quitté ses parents sans qu‘ils lui aient donné congé, et surtout de s’en remettre systématiquement au jugement de Dieu plutôt qu’à celui de “l’Eglise militante” c’est-à-dire l’autorité ecclésiastique terrestre. Les juges estiment également ses “voix”, auxquelles elle se réfère constamment, sont en fait inspirées par le démon...
L’université de PARIS (SORBONNE), rend son avis : Jeanne est coupable d’être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d’hérésie, errante en la foi, blasphématrice de Dieu et des Saints. Jeanne en appelle au Pape, ce qui sera ignoré par les juges.
Le tribunal déclare JEANNE D’ARC “relapse” (retombée dans ses erreurs passées), la condamnation au bûcher et la livre au “bras séculier “... Après le prêche et la lecture de sa sentence, les soldats conduisent Jeanne d’Arc au bûcher dressé en hauteur (Le bourreau THERAGE invoquera plus tard le prétexte de cette hauteur pour expliquer qu’il ne l’avait pas étranglée, pratique fréquente sur les femmes condamnées consistant pour le bourreau, masqué par la fumée, à asphyxier la victime avec une discrète cordelette nouée préalablement autour de son cou, ce qui abrégeait ses souffrances) sur une estrade maçonnée[33], pour qu’elle soit bien vue[34].
Le Cardinal de Winchester a insisté pour qu’il ne restât rien de son corps. Il désire éviter tout culte posthume de la “Pucelle “. Il a donc ordonné 03 crémations successives. La première voit mourir JEANNE D’ARC par intoxication par les gaz toxiques issus de la combustion... Le bourreau écarte les fagots, à la demande des Anglais qui craignent qu’on ne dise qu’elle s’est évadée, pour que le public puisse voir que le cadavre déshabillé par les flammes est bien celui de Jeanne.
La seconde crémation dure plusieurs heures et fait exploser la boîte crânienne et la cavité abdominale dont des morceaux sont projetés sur le public en contrebas[35], laissant au centre du bûcher les organes calcinés à l’exception des entrailles et du cœur (organes plus humides brûlant moins vite) restés intacts.
Pour la troisième, le bourreau ajoute de l’huile et de la poix et il ne reste que des cendres et des débris osseux qui sont dispersés, à 15 heures, par GEOFFROY THERAGE [36] dans la Seine afin qu’on ne puisse pas en faire des reliques ou des actes de sorcellerie[37].
Peu après avoir repris ROUEN, CHARLES VII publie le 15 février 1450, une ordonnance disant que « les ennemis de JEANNE l’ayant fait mourir contre raison et très cruellement » , il veut savoir la vérité sur cette affaire[38].
Mais il faut attendre que CALIXTE III succède à NICOLAS V pour qu’un rescrit papal ordonne enfin, en 1455 et sur la demande de la mère de JEANNE, la révision du procès... Le jugement, prononcé le 07 juillet 1456, déclare le premier procès et ses conclusions “nuls, non avenus, sans valeur ni effet” et réhabilite entièrement JEANNE et sa famille[39].
Il ordonne également l’« apposition (d’une) croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte » au lieu même où JEANNE est morte. (Ibid)... JEANNE D’ARC est béatifiée par un bref daté du 11 avril 1909 puis une cérémonie tenue le 18 avril 1909 (242.) Elle est ensuite canonisée le 16 mai 1920 (243). Sa fête religieuse est fixée au 30 mai, jour anniversaire de sa mort... Dans sa lettre apostolique « Galliam, Ecclesiae filiam prima-genitam » datée du 02 mars 1922, le Pape PIE XI proclame “Sainte Patronne” secondaire de la France tout en réaffirmant la « Vierge » comme patronne principale. L’incipit du document pontifical pare également l’Hexagone du titre traditionnel de “fille aînée de l’Eglise”[40].
Œuvres inspirées par Jeanne d’Arc :
Parmi les statues les plus célèbres, comptons celle de Frémiet, dont on compte des exemplaires à Paris, en bronze doré, et à Philadelphie aux États-Unis.
Les images ne sont pas incluses dans l'échantillon de lecture.
Photo téléchargée (Détail d’une statue polychrome de Jeanne d’Arc sculptée par Prosper D‘Epinay en 1901 et installée dans le chœur de la cathédrale de Reims en 1909, année de béatification de la Pucelle[41]. Les attributs de Jeanne d’Arc, en tant que Sainte sont : l’Agneau, l’armure, l’épée, l’étendard, les flammes, l’oriflamme[42].
Années de service : 1428-1430.
Conflits: Guerre de Cent Ans.
Faits d’Armes : Siège d’Orléans, Bataille de Jargeau, Siège de Troyes
Famille : Fille de JACQUES D’ARC et d’ISABELLE ROMMEE ; 03 frères et 01 sœur : JACQUEMIN, JEAN, PIERRE et CATHERINE D’ARC
Les images ne sont pas incluses dans l'échantillon de lecture. [43]
Au Cameroun, on retrouve la Paroisse Sainte ANUARITE d’ESSE, par Soa ; la Paroisse Sainte ANUARITE de Biyem-Assi près de Socropole. Il y’a également le Collège Catholique ANUARITE qui est situé au niveau de l’Axe Espoir-Dakar, à Douala III. La cathédrale du diocèse de Kenge (en latin « Diocesis Kengensis ») est un diocèse catholique en République Démocratique du Congo, suffragant de l’archidiocèse de KINSHASA. Le 06 juillet 1963, la préfecture apostolique est élevée au rang de diocèse avec la bulle (« Ut omnia » du Pape PAUL VI) porte son nom. Au Burundi voisin, les Scouts de BIGANDA (au centre du pays) en ont fait leur patronne.
Années de service : 1961-1964
Conflits : Révolte des Chefs rebelles « Simba » (Lion) contre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (Zaïre).
Faits d’Armes : Martyre de la pureté, Dévotion aux autres jusqu’à la fin de sa vie.
Famille : Des parents de tradition animiste ; Deux sœurs dont sa sœur ainée, de qui elle a hérité le prénom par erreur administrative.
Bibliographie :
« De Jeannette de Domrémy à Jeanne d’Arc », documentaire de Perrine Kerwan et Véronique Samouiloff avec Olivier Bouzy, Magali Delavenne, Jean-Luc Demandre, Catherine Guyon, La Fabrique de l’histoire, 31 janvier 2012.
Françoise Michaud – Frejaville, « Dans son pays on l’appelait Jeannette... ». Essai sur le discours et l’usage anthroponymique dans les Procès de Jeanne d’Arc dans Michaud-Frejaville, 2005.
« Jeanne d’Arc devant ses juges », Place des éditeurs, 2013.
1- Marius Sepet, « observations critiques sur l’histoire de Jeanne d’Arc. La lettre de Perceval de Boulainvilliers », Bibliothèque de l’Ecole des chartes, Paris, Librairie Alphonse Picard et Fils, t.77, 1916; 2- Duparc 1988; 3- Bouzy 2008; 4- Gerd Krumeich, « La date de la naissance de Jeanne d’Arc », dans Guyon et Delavenne, 2013.
1. « Loi instituant une fête nationale de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme », Journal officiel de la République Française, N* 191, 52ème année, 14 juillet 1920.
Agwala, Marie-Jean, Événements du Congo à Wamba, 15 août - 29 Décembre 1964 (Clermont-Ferrand : Imprimerie G. De Bussac, 1966).
Article : Anuarite Clémentine Nengapeta, histoire d’une bienheureuse congolaise - Lucie Sarr - LA CROIX AFRICA - www.africa.la-croix.com...
Article : Le prénom Anuarite - Masculin - www.prenoms.com.
Article : www.madame.lefigaro.fr) - Prénom Jeanne, féminin, hébraïque, médiéval : signification ; Par rédaction, Mis à jour le 19/04/2017 à 11 :22.
Article : www.signification-prenoms.com - Signification du prénom Anuarite.
Article de Yossa Way - Article reçu en 2001, est le produit des recherches du Révérend Yossa Way. Celui-ci est Professeur de Théologie à l’Institut Supérieur Théologique Anglican (Bunia, République Démocratique du Congo) et récipiendaire de la bourse du projet Luc.
Article issu du Dictionnaire Biographique des Chrétiens d’Afrique - www.dacb.org - Anuarite Nengapeta - Noms alternatifs : Marie-Clémentine - 1939-1964 - Eglise catholique - République Démocratique du Congo.
Christine Abele, “ Jehanne au sacré : histoire de la statue déposée en la cathédrale de Reims”, Travaux de l’Académie Nationale de Reims, Reims, Académie Nationale de Reims, vol. 177, “Art et histoire en pays rémois “, 2006.
Claude Langlois (préf. Guillaume Guchet et Dénis Pelletier), Le continent théologique : explorations historiques, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. “Histoire”, 2016, 358 p. (ISBN 978-2-7535-4913-5), n•21.
Colette Beaune « Pour une préhistoire du coq gaulois », Médiévales, n*10, « Moyen Âge et histoire politique », 1986.
D’après les souvenirs de Catherine Le Royer, recueillis en 1456 lors du procès en nullité de la condamnation. Cf. Olivier Bouzy, « De Vacouleurs à Blois : l’entrée en scène de Jeanne d’Arc », dans Contamine, Bouzy et Helary, 2012.
Édouard Bruley, « Sur l’expression « Pucelle d’Orleans » « Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Orléans, Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. XXIII, n• 237, 1937 et tirage à part, Orléans, 1939.
Esposito, F. Rosario, Anuarite : Vierge et Martyre Zaïroise (Kinshasa : Édition Saint-Paul Afrique, 1978).
France Poulain, Les Saints et leurs attributs, 8 septembre 2014.
Françoise Michaud-Frejaville, ibid. Détail du manuscrit d’Urfe, Paris, BnF, Département des manuscrits, ms. Latin 8838, f• 1 r•, XVème siècle.
Gerd Krumeich, « La date de la naissance de Jeanne d’Arc » dans Gruyon et Delavenne, 2013.
Henri Wallon - « Jeanne d’Arc », Article consulté le 25 juillet 2020 sur le site www.stejeandarc.net.
https://fr.wikipedia.org/wiki/MarieCl%C3%A9mentine_Anuarite_Nengapeta#/media/Fichier:Nengapeta.jpg
Il aurait déclaré à Isambard de la Pierre et Martin Ladvenu qu’il craignait pour son âme car il avait brûlé une Sainte Régine Pernoud, « Vie et mort de Jeanne d’Arc - Les témoignages du procès de réhabilitation 1450-1456 », Hachette, 1953.
Le procès en condamnation, traduction du R. P. Dom. H. Leclercq, 1906.
Marie-Véronique Clin, « Jeanne d’Arc », Le Cavalier Bleu, 2003.
Molandisi, M. Anuarite : Ngondo morning Martiro ; Mosaleli wa Nzambe, Mwana wa Zaïre (Kinshasa : Édition Saint-Paul Afrique, 1978).
Olivier Bouzy, « Naissance et tribulations d’un mythe » dans Historical Jeanne d’Arc : de l’histoire au mythe, Issy-les-Moulineaux, Beaux-Arts Éditions /TTM Éditions, 2015. Singulière par sa précision inhabituelle pour l’époque et le milieu social (Bouzy, 2013).
Otene Matungulu, The Spiritual Journey of Anuarite (Nairobi: Saint Paul Communications/Daughters of St. Paul, 1998).
Philippe Charlier, Médecin des morts : récits de paléopathologie, Paris, Fayard, 2006.
Voir sur Wikisource la Sentence de réhabilitation de Jehanne la Pucelle (07 juillet 1956).
[1] Article : Le prénom Anuarite - Masculin - www.prenoms.com.
[2] Article : www.signification-prenoms.com - Signification du prénom Anuarite.
[3] Article issu du Dictionnaire Biographique des Chrétiens d’Afrique - www.dacb.org - Anuarite Nengapeta - Noms alternatifs : Marie-Clémentine - 1939-1964 - Eglise catholique - République Démocratique du Congo.
[4] Article de Yossa Way - Article reçu en 2001, est le produit des recherches du Révérend Yossa Way. Celui-ci est Professeur de Théologie à l’Institut Supérieur Théologique Anglican (Bunia, République Démocratique du Congo) et récipiendaire de la bourse du projet Luc.
[5] Article : Anuarite Clémentine Nengapeta, histoire d’une bienheureuse congolaise - Lucie Sarr - LA CROIX AFRICA - www.africa.la-croix.com...
[6] Article : www.madame.lefigaro.fr) - Prénom Jeanne, féminin, hébraïque, médiéval : signification ; Par rédaction, Mis à jour le 19/04/2017 à 11 :22.
[7] 1. « Loi instituant une fête nationale de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme », Journal officiel de la République Française, N* 191, 52eme année, 14 juillet 1920, p. 10018.
[8] Beaune, 2004, p.30.
[9] Gerd Krumeich, « La date de la naissance de Jeanne d’Arc » dans Gruyon et Delavenne, 2013, p. 25.
[10] Beaune, 2004, p. 27.
[11] Olivier Bouzy, « Naissance et tribulations d’un mythe » dans Historical Jeanne d’Arc : de l’histoire au mythe, Issy-les-Moulineaux, Beaux-Arts Éditions /TTM Éditions, 2015, 145 p. (ISBN 979-10-204-0152-6), p. 91-93. Singulière par sa précision inhabituelle pour l’époque et le milieu social (Bouzy, 2013, p. 91-93.
[12] 1- Marius Sepet, « observations critiques sur l’histoire de Jeanne d’Arc. La lettre de Perceval de Boulainvilliers », Bibliothèque de l’Ecole des chartes, Paris, Librairie Alphonse Picard et Fils, t.77, 1916, p. 439-447 ; 2- Duparc 1988, p.133; 3- Bouzy 2008, p. 82 ; 4- Gerd Krumeich, « La date de la naissance de Jeanne d’Arc, dans Guyon et Delavenne 2013, p. 21-31.
[13] Beaune 2004, p. 26.
[14] Beaune 2004, p. 26-30.
[15] Colette Beaune, « Pour une préhistoire du coq gaulois », Médiévales, n*10, «Moyen Âge et histoire politique», 1986, p. 75-76.
[16] Gerd Krumeich, ibid.
[17] 1- Quicherat 1849, p. 27 ; 2- Marius Sepet, ibid ; 3- Contamine 1994, p. 67.
[18] Beaune 2004, p. 27.
[19] 1- Marius Sepet, ibid ; 2- Gerd Krumeich, ibid.
[20] « Françoise Michaud – Frejaville », Dans son pays on l’appelait Jeannette... Essai sur le discours et l’usage anthroponymique dans les Procès de Jeanne d’Arc dans Michaud-Frejaville 2005, p. 146.
[21] Françoise Michaud-Frejaville, ibid. Détail du manuscrit d’Urfe, Paris, BnF, Département des manuscrits, ms. Latin 8838, f• 1 r•, XVème siècle.
[22] Contamine, Bouzy et Helary 2012, pp. 941-942.
[23] Beaune 2004, p. 30.
[24] D’après les souvenirs de Catherine Le Royer, recueillis en 1456 lors du procès en nullité de la condamnation. Cf. Olivier Bouzy, « De Vacouleurs à Blois : l’entrée en scène de Jeanne d’Arc », dans Contamine, Bouzy et Helary, 2012, p. 104.
[25] Bouzy 2008, p. 91.
[26] Contamine, Bouzy et Helary, 2013, p. 942.
[27] Édouard Bruley, « Sur l’expression « Pucelle d’Orleans » « Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Orléans, Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. XXIII, n• 237, 1937, p. 261-266 et tirage à part, Orléans, 1939.
[28] Contamine, Bouzy et Helary, 2012, pp. 517 - 519).
[29] Marie-Véronique Clin, Jeanne d’Arc, Le Cavalier Bleu, 2003, p. 22.
[30] Bouzy 1999, p. 48.
[31] “De Jeannette de Domrémy à Jeanne d’Arc”, documentaire de Perrine Kerwan et Véronique Samouiloff avec Olivier Bouzy, Magali Delavenne, Jean-Luc Demandre, Catherine Guyon, La Fabrique de l’histoire, 31 janvier 2012.
[32] Le procès en condamnation, traduction du R. P. Dom. H. Leclercq, 1906.
[33] Henri Wallon - « Jeanne d’Arc », Article consulté le 25 juillet 2020 sur le site www.stejeandarc.net.
[34] Bouzy 2008, p. 146.
[35] Bouzy 2013, p. 275.
[36] Il aurait déclaré à Isambard de la Pierre et Martin Ladvenu qu’il craignait pour son âme car il avait brûlé une Sainte Régine Pernoud, « Vie et mort de Jeanne d’Arc - Les témoignages du procès de réhabilitation 1450-1456 », Hachette, 1953.
[37] Philippe Charlier, Médecin des morts : récits de paléopathologie, Paris, Fayard, 2006, p. 389 ; (ISBN 2-213-62722-3), p. 307.
[38] « Jeanne d’Arc devant ses juges », Place des éditeurs, 2013, p. 162.
[39] Voir sur Wikisource la Sentence de réhabilitation de Jehanne la Pucelle (07 juillet 1956).
[40] Claude Langlois (préf. Guillaume Guchet et Dénis Pelletier), Le continent théologique : explorations historiques, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. “Histoire”, 2016, 358 p. (ISBN 978-2-7535-4913-5), p. 248, n•21 ; (Le nom incipit désigne les premiers mots d’un texte, qui peut être religieux ou non, chanté ou non.
[41] Christine Abele, “ Jehanne au sacré : histoire de la statue déposée en la cathédrale de Reims”, Travaux de l’Académie Nationale de Reims, Reims, Académie Nationale de Reims, vol. 177, “Art et histoire en pays rémois “, 2006, p. 15-32 (ISSN 0290-3083).
[42] France Poulain, Les Saints et leurs attributs, 8 septembre 2014, p. 3.
[43]Https://fr.wikipedia.org/wiki/MarieCl%C3%A9mentine_Anuarite_Nengapeta#/media/Fichier:Nengapeta.jpg
Questions fréquemment posées
De quoi parle ce document sur Anuarite et Jeanne d'Arc?
Ce document compare deux figures religieuses, Anuarite Nengapeta et Jeanne d'Arc, en explorant leurs similitudes et dissemblances, ainsi que leurs biographies et significations de leurs prénoms.
Quelles sont les similitudes entre Anuarite et Jeanne d'Arc selon ce document?
Les similitudes incluent le rejet par leur famille, leur virginité, leur mort atroce, et leur reconnaissance par l'Église catholique.
Quelles sont les différences entre Anuarite et Jeanne d'Arc selon ce document?
Les différences incluent le manque d'éducation pour Jeanne par rapport aux conditions modestes d'Anuarite, et leur éveil spirituel, avec Anuarite ayant un éveil spirituel au sein de la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille de Kisangani et Jeanne ayant un éveil spirituel par des visions et des appels mystiques.
Quelle est l'histoire du prénom Anuarite, selon ce document?
Anuarite a été baptisée Alphonsine, mais appelée Anuarite à l'école par erreur. Elle est devenue Marie-Clémentine en entrant dans la congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille. Anuarite signifie "celle qui méprise la guerre, le mal, le péché." Elle a été tuée en défendant sa virginité et sa Supérieure.
Quelle est la signification du prénom Anuarite, selon ce document?
Les Anuarite sont intuitives et mystérieuses, ancrées dans la réalité, et ténaces. Elles aiment les distractions mais sont ambitieuses et intelligentes.
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Anuarite a été tuée par des rebelles "Simba" après avoir refusé de devenir la femme d'un chef rebelle. Elle a été transpercée de coups de lance et abattue, pardonnant à ses agresseurs avant de mourir.
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Quelle est la signification du prénom Jeanne, selon ce document?
Les Jeanne sont déterminées, sensibles, et détestent le conflit. Elles ont besoin d'un entourage stable et sont loyales en amour.
Qui était Jeanne d'Arc et quels sont ses principaux faits historiques, selon ce document?
Jeanne d'Arc était une jeune bergère canonisée pour avoir combattu contre les Anglais et aidé le roi Charles à accéder au trône. Elle a repoussé les Anglais d'Orléans et a contribué à inverser le cours de la guerre de Cent Ans. Elle a été capturée, jugée pour hérésie, et brûlée vive par les Anglais.
Quand Jeanne d'Arc a-t-elle été béatifiée et canonisée ?
Jeanne d'Arc a été béatifiée en 1909 et canonisée en 1920.
Quel est le nom de famille de Jeanne selon le document ?
Selon le texte, en latin médiéval, de « Arco » signifie « de l’Arche » ou « du pont ». Il s’agit initialement d’un surnom médiéval qui caractérise une personne résidant près d’un pont.
Quels sont les attributs de Jeanne d’Arc en tant que sainte ?
Les attributs de Jeanne d’Arc, en tant que Sainte sont : l’Agneau, l’armure, l’épée, l’étendard, les flammes, l’oriflamme.
Quels conflits ont impliqué Jeanne d'Arc ?
Jeanne d'Arc a participé à la Guerre de Cent Ans.
Quels sont les exemples d’œuvres inspirées par Jeanne d’Arc mentionnés dans le document ?
Le document mentionne la statue de Frémiet, dont on trouve des exemplaires à Paris et à Philadelphie.
Quels conflits ont impliqué Anuarite ?
Anuarite a été impliquée dans la Révolte des Chefs rebelles « Simba » contre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (Zaïre).
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- Docteur Patricia Etonde (Author), 2024, Sainte Anuarite et Sainte Jeanne d’Arc. Traits d’union de deux figures féminines martyrs du catholicisme romain, Munich, GRIN Verlag, https://www.hausarbeiten.de/document/1502846