Au Gabon, le terme de « crime rituel » désigne une catégorie spécifique de crimes souvent associés à des pratiques de mutilation ou de prélèvement d'organes sur des victimes, fréquemment des mineurs, dans un contexte de commandite par des personnalités influentes. Ce phénomène, documenté et dénoncé par l'Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) et exploité par les médias, mêle criminalité tangible et imaginaire social, se distinguant ainsi des actes de sorcellerie traditionnelle qui, en Afrique centrale, sont perçus comme des actions occultes sans contact physique avec la victime. Cet article explore les dimensions hybrides du crime rituel, à la fois visible, par les preuves tangibles laissées sur le corps des victimes, et invisible, par l'implication supposée de commanditaires insaisissables et jouissantes d'impunité.
Le terme de « crime rituel » s’est imposé particulièrement au Gabon pour couvrir (au sens journalistique du terme) une catégorie spécifique de crimes systématiquement répertoriés et dénoncés par l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) et pleinement exploités par certains journalistes qui alimentent la rubrique des faits divers. [1] La qualification de « crime rituel » est particulièrement hybride, ou à double face, puisqu’elle associe :
1) la criminalité d’un acte meurtrier, assassin, souvent un crime sexuel avec viol sur mineur, crime qui relève en principe de la police et de la justice et
2) la référence fortement imaginaire à une pratique rituelle de mutilation ou de prélèvement d’organes sur les corps où l’exécutant ne ferait qu’obéir à l’injonction d’un « commanditaire » (homme politique ou société initiatique). Le crime rituel n’est pas un acte de « sorcellerie » puisqu’en Afrique centrale, la sorcellerie est plutôt associée à un acte maléfique invisible de manducation ou d’absorption de la substance vitale de la personne qui n’implique pas d’opérations effectuées directement ou physiquement sur le corps de la victime.
Ce qui rapproche par contre le crime rituel de la sorcellerie, c’est son fonctionnement « en double », l’imaginaire d’une double scène : d’un côté, une mise à mort et un traitement du corps parfaitement constatable et visible (d’où l’importance des photos que l’on montre ostensiblement dans la presse), qui témoigne d’un acte criminel que l’exécutant avoue ou reconnaît; et de l’autre, le soupçon d’un « commanditaire « invisible disposant de l’impunité judiciaire et échappant à la logique de la preuve[2].
1. Le cœur :
Le cœur, « viscère rouge en forme de cône renversé situé dans le médiastin, constitué d’un muscle (myocarde) doublé de deux tuniques (péricarde, endocarde)... » selon sa définition médicale, a toujours été l’objet de mystères. Avant même d’être associé à l’amour, le cœur humain symbolisait, du fait de sa position supposée dans le corps humain, le centre de l’être, siège de son intelligence. Comme on peut le lire dans le Dictionnaire des Symboles (ROBERT LAFFONT, 2000), les religions lui ont accordé une place essentielle et ce, dès l’Antiquité.
Dans la religion égyptienne par exemple, on déposait lors de la psychostasie le cœur du défunt sur la balance du jugement divin. C’était aussi la coutume de placer sur la poitrine du mort une amulette appelée « scarabée du cœur » sur laqué était gravée une formule censée empêcher le cœur de témoigner contre le défunt au tribunal d’Osiris. Le cœur était en effet considéré comme le berceau des secrets... On retrouve cette même idée dans la tradition hébraïque : évoqué dans l’Ancien Testament, il désigne l’organe caché de l’Homme, celui au sein duquel ses intentions les plus intimes peuvent trouver refuge. Dans la tradition islamique également, le cœur, et ses nombreuses enveloppes protectrices, est moins « l’organe de l’affectivité que celui de la contemplation et de la vie spirituelle ».
WILLIAM HARVEY, grand médecin anglais auquel on attribue la compréhension de la circulation sanguine générale, observait dans son « Motu Cordis » (1628) les effets de nos émotions sur le cœur. Touché par la sensibilité de cette « pompe rotative « qui bat au rythme de nos sentiments, le sérieux médecin devait lui-même se montrer passionné au moment de décrire l’ingénieux organe vital :
« Le cœur est (...) le foyer divin qui, exerçant ses fonctions, nourrit, chérit, accélère le corps tout entier, et est le fondement de la vie, la source de toute action » [3]. Dans son « Traité des passions de l’âme » (1649), DESCARTES examinait ces incidences psychosomatiques : l’ accélération du pouls de l’amoureux, la sensation de « chaleur agréable « et le désir qui « agite le cœur plus violemment qu’aucune des autres passions »... Résumant ces vues, le physiologiste CLAUDE BERNARD écrivait : « Les sentiments que nous éprouvons sont toujours accompagnés par des actions réflexes du cœur; c’est du cœur que viennent les conditions de manifestations, quoique le cerveau en soit le siège exclusif » [4].
... les Romains, raconte l’historienne américaine MARILYN YALOM dans « The Amorous Heart: An Unconventional History of Love (Basic Book, 2018), croyaient qu’il existait une veine, appelée la « vena amoris » , qui allait du cœur au quatrième doigt de la main gauche, l’annulaire[5]. Centre où tout converge et tout rayonne, point d’union entre Dieu et l’Homme, porte de compréhension des plus grands mystères, le cœur est un symbole spirituel majeur. Mais le cœur a une signification ambiguë : emblème de l’amour universel, aussi aux affects, aux sentiments, aux passions débordantes et destructrices. Le mot « cœur » est dérivé de la racine indo-européenne « Ker » qui a donné en latin « cor » (cœur, entrailles, centre du corps). Le cœur est le milieu, le centre névralgique, le noyau de la vie ou encore le foyer ( « Ker » en breton signifie « l’intérieur »). Il évoque aussi bien le désir, l’ardeur et l’élan vital, que l’intelligence et la connaissance.
En premier lieu, le cœur évoque la vie, énergie mystérieuse qui lutte contre la mort et l’entropie (grandeur physique qui caractérise le degré de désorganisation d’un système. Il a été introduit en 1865 par RUDOLF CLAUSIUS à partir d’un mot grec signifiant « transformation »). Le cœur bat, et se bat contre la tendance au refroidissement. A ce titre, il est force, chaleur, constance et persévérance. Ses pulsations évoquent le rythme de la vie et les cycles qui se succèdent. Le cœur diffuse le flux nourricier. Il est l’image même de la vie dans toute sa vigueur et sa ténacité. Il est rouge, couleur du sang. A noter que sur le plan ésotérique et alchimique, le sang représente l’union de l’eau et du feu, autrement dit de la matière et de l’esprit, de la lune et du soleil, de la spontanéité et de l’ordre, de la vie et de la conscience, ou encore de l’instinct et de l’intelligence.
Le symbolisme du cœur évoque aussi le « Graal », calice qui aurait servi à recueillir le sang du Christ.
Le cœur contient le sang, mais le renvoie aux organes : il le diffuse généreusement, ce qui n’est pas sans rappeler le sang versé par Jésus, ou encore le sang de l’Eucharistie qui donne accès à la vie éternelle. A noter que le « Graal » est souvent représenté par un triangle inversé et le sang un triangle droit, l’union des deux donne le Sceau de SALOMON, dont le sens ésotérique est particulièrement profond.
Le cœur est avant tout un centre: centre du corps (parfois associé au chiffre 5), point d’origine de l’énergie vitale qui rayonne à travers le flux sanguin, mais aussi centre cosmique. Ce centre cosmique qui évoque l’axe du monde (ou l‘arbre de vie), sorte de lien imaginaire entre le haut et le bas, entre Dieu et la création. Le cœur serait donc la porte d’accès à l’Eternel, la Source. Le cœur correspond au centre de « La Croix » : c’est le lieu de réconciliation de toutes les oppositions, ouvrant sur la Connaissance et la grande loi d’Amour. Le cœur en tant que centre, dépassant la dualité, il est souvent associé à l’esprit, à la sagesse, à la vérité et au bonheur : c’est le point sans épaisseur qui contient tout, déploie tout, relie tout.
Le cœur est le symbole de la Connaissance, au sens le plus gnostique du terme. C’est « l’intelligence du cœur » ou « l’œil du cœur » (notamment dans le soufisme), autrement dit la compréhension des grandes lois qui régissent le monde, au premier rang desquelles la loi d’Amour. Cette Connaissance spirituelle se fonde sur le raisonnement mais aussi sur l’intuition. A ce titre, le symbolisme du cœur nous invite à abandonner nos préjugés, à nous libérer de nos attachements et de nos habitudes. Car nos conditionnements nous maintiennent dans l’illusion et nous barrent le chemin de la vérité. Le cœur nous incite à l’ouverture, à l’écoute et à la compréhension de l’autre: nous ne nous voyons plus comme des êtres séparés ou supérieurs ; nous prenons conscience que tout est interconnecté et solidaire.
Le cœur peut enfin être vu comme la porte du Royaume de Dieu. Il représente le Saint des Saints en l’homme : le temple intérieur, le point de contact avec le souffle divin (d’ailleurs, le fonctionnement du cœur est lié aux poumons et à la respiration). Entrer dans le Saint des Saints, c’est fusionner avec Dieu et le Tout. C’est retrouver sa vraie place dans le monde, celle de l’être universel réconcilie avec lui-même, avec les autres et avec son destin. C’est l’entrée dans un espace de paix, de sérénité et de bonheur, loin de tout orgueil ou ambition déplacée. Entrer dans le Royaume, c’est renoncer à soi-même en tant qu’être sépare et illusionne : nous avons la une spiritualisation de l’être qui rappelle l’Œuvre au rouge alchimique. (L’Œuvre du rouge est la dernière transmutation : l’Argent est transmué en Or. Tous les métaux imparfaits sont détruits. Ne reste que la Pierre rouge ou Poudre rouge). Cette phase ramène le « moi » à la conscience entière de son état primordial, absolu, universel.
La conscience est à présent le parfait équivalent du Corps, ce Corps qui exprime désormais la réinstallation finale de l’Esprit dans la matière. Le mort est définitivement relevé absolument uni à lui-même.
Il s’agit donc d’une réconciliation intime, d’une résurrection sans résidu, sans scories.
Rien n’a vraiment été abandonné, tout a été réintégré, même le mal, même la souffrance. Tout se confond désormais dans l’Amour, cette force qui accepte tout, embrasse tout, dissout tout[6].
Le symbolisme du cœur rappelle aussi celui de l’œil et de la vision intérieure. C’est la vision de l’âme purifiée. Alors que la vision physique sépare les choses, la vision intérieure les rassemble. La vision intérieure est bien celle du cœur, qui nous relie symboliquement au centre du monde, au grand Tout. C’est la clairvoyance.
En conclusion, le cœur est le centre authentique de la vie, de la volonté, de la conscience de l’intelligence. Il symbolise le point de contact avec cette chose qui nous dépasse, et pourtant coule en nous tous. Ainsi, le cœur tient un rôle central dans la spiritualité : il symbolise la présence de l’Esprit supérieur en l’Homme. Réconciliant tous les contraires, il est la lumière éternelle qui brille en nous[7].
2. Les organes génitaux :
Le système génital :
° Il est composé chez la femme de l’utérus
-vagin et ovaires.
° Il est composé chez l’homme de la prostate
-verge et testicules.
Il a pour fonction la reproduction de l’être humain et du plaisir sexuel. Il représente la rencontre du féminin et du masculin (Ying - Yang) qui permet l’émergence d’un nouvel être. Il symbolise la réalisation et l’évolution de soi.
De notre créativité et de nos potentiels vitaux et existentiels[8].
... le mot « sexe » qui signifie proprement « division, séparation « , se rattache à l’action de couper, sectionner. Ainsi la « sexuation « permet chez certains êtres vivants, dès la naissance, la séparation des individus en fonction de leurs différentes constitutions. C’est également l’ensemble des phénomènes d’ordre biologique ou symbolique qui conduisent un sujet à se reconnaître comme appartenant à l’un ou l’autre sexe. La plupart des êtres vivants sont sexués c’est-à-dire possédant l’un des 02 sexes, mâle ou femelle, homme ou femme, ceci en vue d’un processus de reproduction dit « sexué » dans lequel chaque sexe a besoin de l’autre pour se reproduire. Chez l’homme, cette différenciation sexuelle s’opère à la naissance, le plus souvent à partir de la seule partie visible du corps : les organes génitaux externes[9].
Créativité et sexualité sont intimement reliées : des approches multi - millénaires comme le tantra ou plus récentes comme la stomatothérapie de Reich s’y sont intéressées de près et montrent qu’il est impossible d’être créatif dans tous les sens du terme (incluant en premier la capacité à investir sa vie quotidienne de tout son être) sans une énergie sexuelle saine, ouverte, joyeuse. La création comme la sexualité sont de même nature et sont sacrées. Pas étonnant que l’un comme l’autre soient détournées et souvent mal vécus dans notre société : une des premières hérésies de nos grandes religions a été de stigmatiser l’énergie sexuelle. Pourtant pas de vie sans elle. La créativité qui reprend racine dans sa dimension sacrée est une activité qui englobe bien plus que la sphère sexuelle: elle est une jouissance de nos 03 centres : instinctif, émotionnel et mental. C’est une expression de notre être entier, et c’est une expression qui ramène notre être sa congruence. Nous sommes certains, de même que tout être est sexué que tout être est créatif. Le corps nous le montre... et nous invitons chaque personne à se le rappeler, car être créatif veut dire être vivant ! [10]
3. La langue :
La langue est un symbole de flamme, elle détruit et purifie. Elle détient un pouvoir de création ou de destruction. Selon qu’elle profère des paroles justes ou perverses. Elle peut critiquer, condamner, culpabiliser, effrayer, mentir[11].
4. La tête :
La tête nous permet de garder le conte, de diriger mais aussi de nous entêter, de nous obstiner et de nous affirmer. La tête représente donc notre autonomie, notre individualité, l’affirmation de soi et notre spiritualité. Elle parle des pensées et des idées, mais c’est aussi par elle que passent nos émotions[12]. On sait que le symbolisme de la tête dans la Bible est très ancien. Ainsi, l‘expression « relever la tête de quelqu’un « se retrouve avec le sens de « consoler « voire de « délivrer, libérer « dans des textes aussi divers que le Psaume 3, 4 (Tu es ma gloire, celui qui relève ma tête) et 2 Rois 25, 27, où il est dit que le Roi de Babylone « releva la tête de Yoyakin, roi de Juda, hors de prison » [13] .
D’autre part, la fonction de la tête peut simplement être, celle de représentation : les membres pâtissent au profit de la tête (Lettre 153 de THOMAS BECKETT lui-même adressée à Roger , évêque de Wigorn, P. L. t. 190, col. 627 D: ut in membrorum sanetur caput ; mais ici la fonction de représentation est inversée : c’est par le châtiment d’HENRI II, un simple membre de l’Eglise, que la tête de l’organisme doit trouver la guérison. Un exemple en sens contraire chez PIERRE LE VÉNÉRABLE, dans une indulgence accordée aux églises dunisiennes d’Italie en 1145: (infirmantibus membris, non convalescit caput. P. L. t. 189, col. 484), la maladie de celle-ci expie celle des membres, sa guérison entraîne réciproquement le salut du corps. (HERBERT DE BOSEHAM, Liber melorum, P. L., t. 190, col. 1329 D). Il doit y avoir une conformité de la tête et du corps et une certaine « conjonction congrue » de ceux-ci (Id. col. 1347 B), comme celle qui existe entre le Christ et l’Église.
La tête et le corps sont comme l’époux et l’épouse, observe PIERRE LOMBARD. (Commentaire au Psaume 102 (101), P. L., t. 191, col. 905 D). L’esprit dont le siège est dans la tête, traverse l’ensemble du corps, comme l’esprit de Dieu imprègne toute l’Eglise, explique ISAAC DE L’ETOILE. (Sermon 34. Dans la lettre « De l’âme « , il fait une analogie entre les sept piliers de la Sagesse (Sap.) et les sept vertèbres cervicales. P. L., t. 194, col. 1882 B). La tête à une fonction de régulateur analogique, elle exprime le logos du corps.
Parmi les maladies qui affectent la tête la plus marquée est la lèpre. On sait que la lèpre a été dénoncée par MOISE comme une impureté, et au Moyen Âge, on pense qu’elle est la punition de péchés abominables.
Cette croyance était tellement enracinée que le Roi de Jérusalem BAUDOUIN IV, chez qui les signes de la lèpre véritable ont été décelés à l’âge de 12 ans, a été considéré, malgré son héroïsme dans le combat contre SALADIN, comme un roi maudit[14]. On craignait à ce point la maladie de HANSEN que la calvitie était suspecte d’être une forme de lèpre. PIERRE LE VENERABLE raconte une anecdote tirée du Talmud, dans laquelle YAHVE discute avec les Juifs pour savoir si la calvitie est ou non une forme de lèpre. Il soutient l’affirmative et est vaincu par le témoignage du Rabbi NEHEMIA[15]. Les chrétiens pensent que l’alopécie est produite par un vice moral, l’imprudence dans l’action, associée à un excès de bile rouge, et qu’on peut la guérir en employant le myrobalan, la violette et l’absinthe[16].
Selon le sens moral, la tête représente l’humilité qui est encore au XIIème siècle la plus importante des vertus. Cette fonction symbolique exerce une influence pragmatique lorsqu’il s’agit de la guérison des maux de tête. Le mal de tête résulte d’une enflure, inflatio capitis, qui ne saurait indiquer qu’un excès d’orgueil et un manque d’humilité. Par conséquent, HUGUES DE FOULOI indiquera au patient affecté de migraines de se faire raser le crâne, afin d’éliminer les cogitations superflues, et de l’enduire d’huile de violette, car la violette est une plante de très petite taille, qui se cache humblement dans l’herbe, et qui répand la bonne odeur des vertus chrétiennes[17].
Dans la mesure donc où l’humilité est l’antonyme de l’orgueil, l’huile de violette doit être l’antidote du mal de tête. Hidelgarde de Bingen recommande également que l’on rase la tête des fous[18]. D’ailleurs le front est le siège de la modestie, « verecundia »[19].
L’onction, avec son grand symbolisme biblique, est en général interprétée au XIIème siècle comme liée à l’huile de la charité, car pouvoir aimer est une grâce[20]. L’onction n’est pas interprétée à la manière du Livre des Rois, comme une remise de pouvoir et un avènement, mais comme la conquête de l’humilité et de la tendresse. Tandis que, par l’exaltation du libre arbitre, le symbolisme de la tête tend à renforcer le contrôle de l’être humain et à former ce qu’on appellera plus tard le caractère, par le motif de l’onction, ce même symbolisme va en direction d’une ouverture à l’émotion.
Il ne faut pas oublier enfin que la tête a des fonctions symboliques ambivalentes. Satan est la tête du mal, par exemple, car il y’a une hiérarchie du mal[21]. Sous la forme du serpent, le mal est insidieux, si la tête du serpent passe, tout son corps y passe[22].
D’autre part, il y’a aussi ce qu’on appelle la sagesse du serpent ; elle consiste à protéger sa tête et à offrir son corps aux coups de ses persécuteurs[23]. On attribue par exemple à SAINT THOMAS BECKETT la sagesse du serpent, de façon assez incongrue[24]. Mais on peut également blâmer cette « politique du serpent » comme inspirée par la lâcheté. Ainsi, lors de l’attaque du monastère de VEZELAY par le Comte GUILLAUME DE NEVERS, les frères disent (non sans nous rappeler FRERE JEAN DES ENTOMMEURES): « Vestrae opes ambiantur, vestrum propie caput appetitur, si serpentino more vos membra ictui exponimus: ecce nos quasi truncum caput, qualicunque quiete perfruemur: sed absit haec a nobis! absit quod vestra deditione ignominiosam pacem redimamus! » (“Ce sont vos possessions que l’on vient assiéger, et si nous exposons nos membres aux coups de l’ennemi comme fait le serpent, nous serons pareils à une tête tranchée, quelle que soit la tranquillité dont nous prétendions jouir; mais qu’à cela ne tienne! nous n’obtiendrons pas une paix honteuse moyennant votre reddition!” (HUGUES DE POIRIERS, Historia Vizeliacensis monasteru, P. L., t. 194, col. 1663 C)[25].
5. Les yeux (l’œil) :
L’œil, organe de la vue et de la perception du monde, possède une symbolique très forte. Connaissance humaine ou omniscience divine, instance protectrice ou punitive, il est utilisé dans toutes les civilisations comme symbole pour représenter l’invisible ou l’indicible[26].
Point le plus spirituel de visage, l’œil est peut-être la partie du corps la plus fascinante, c’est une fenêtre sur l’âme, sur les émotions et sur le monde. On associe traditionnellement l’œil à l’intuition, à la lumière, à l’intelligence, à la curiosité d’esprit. On le retrouve dans de nombreuses civilisations: en Égypte, en Grèce, en Turquie et également dans de nombreuses religions : l’œil de « Dharma » pour les Bouddhistes, l’œil de la sagesse en Islam, l’œil de « Shiva » pour les Hindous et l’œil de la Providence pour les Chrétiens.
Appelé « Œil d’Horus » en Égypte, ce symbole protecteur, représentant un œil mi-humain mi-faucon, représente la victoire du bien sur le mal. Il rappelle la victoire du Dieu HORUS, le Dieu à tête de faucon, sur son oncle SETH qui avait assassiné son père pour s’approprier le trône d’Egypte. Victoire durant laquelle il aurait perdu son œil. Dans la tradition grecque, on porte un « Mati », un œil à la couleur bleue qui protège du mauvais œil, de la colère et de la jalousie. Ce talisman Grec aurait le pouvoir d’attirer la chance et les énergies positives comme un porte - bonheur. En Turquie, ce symbole s’appelle le « Nazaz Boncuk », il préserve la personne qui le porte ainsi que sa famille et tous ses biens de tout malheur. On le retrouve encore aujourd’hui au-dessus des portes d’entrée, mais aussi dans les voitures ou les bureaux : Si l’œil se casse, c’est très bon signe, cela signifie qu’il a bien rempli son rôle protecteur !
Chez HOLI, le symbole de l’œil nous évoque l’intuition, le discernement, la sagesse mais aussi la confiance en soi. L’œil brille, scintille, irradie, il révèle et perçoit. Il représente le Chakra du troisième œil, aussi appelé « Anja », qui permet de voir au-delà des apparences, d’accéder à son intuition, à la sagesse et à la pensée claire et positive. La perle d’eau douce utilisée pour représenter l’œil est le symbole de la féminité, de la douceur et de la tendresse. Elle calme nos angoisses et apaise nos peurs. Reliée au Chakra du Plexus solaire, la perle d’eau douce équilibre les émotions et stabilise les sautes d’humeur. Elle favorise la confiance en soi, l’ouverture aux autres et la joie de vivre[27].
A l’origine, l’Œil de la Providence était un symbole chrétien, et les premiers exemples de son utilisation se trouvent dans l’art religieux de la Renaissance pour représenter Dieu. Un exemple précurseur est le souper D’EMMAÜS DE PONTORMO en 1525, bien que le symbole lui-même ait été peint plus tard, peut-être dans les années 1600! Une autre source importante de l’icône de trouve dans un livre d’emblèmes appelé Iconologia, publié pour la première fois en 1593. Dans les éditions suivantes, l’Œil de la Providence a été inclus comme attribut de la personnification de la « divine Providence », c’est-à-dire de la bienveillance de Dieu. Comme le suggère le nom du symbole et son usage initial, il a été inventé comme un signe de la vigilance compatissante de Dieu envers l’humanité.
Au troisième millénaire avant JESUS-CHRIST, les Sumériens ont transmis la sainteté de certaines sculptures en agrandissant anormalement leurs yeux pour renforcer la sensation de vigilance. Ils organisaient même des cérémonies au cours desquelles les artistes donnaient vie aux sculptures en « ouvrant » les yeux des personnages. Mais ce sont les anciens Égyptiens qui sont à l’origine de l’œil détaché comme motif : par exemple, une paire d’yeux peints sur un cercueil qui permettait aux morts de voir dans l’au-delà. Et l’un des symboles égyptiens les plus célèbres est l’œil d’HORUS.
Ce hiéroglyphe et d’autres hiéroglyphes égyptiens représentent des yeux humains isolés ont ensuite influencé l’iconographie européenne pendant la Renaissance. A cette époque, les érudits et les artistes étaient fascinés par l’écriture égyptienne ; le seul problème était qu’ils ne la comprenaient pas entièrement, et les tentatives de traduction étaient généralement truffées d’inexactitudes. L’une des plus célèbres est apparue dans une romance de 1499 intitulée « Le rêve de Poliphilo », dans laquelle la traduction d’un symbole égyptien représentant un seul œil était « Dieu ». En conséquence, un motif comme l’Œil de la Providence était délibérément ésotérique dans son apparence. Il s’agit d’un symbole construit presque exprès pour être réinterprété, et peut-être mal interprété. Et cela s’est vraiment concrétisé à la fin du 18ème siècle. Trois exemples clés de cette période démontrent une diversité croissante dans la symbolique de l’Œil de la Providence.
Dans la France post - révolutionnaire, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de JEAN-JACQUES-FRANÇOIS LE BARBIER de 1789 présentait le texte de la nouvelle déclaration radicale avec l’Œil de la Providence en tête. Il est devenu, en l’occurrence, un instrument de la raison paternaliste veillant sur la nation nouvellement égalitaire. En Grande - Bretagne, en 1794, JEREMY BENTHAM a demandé à l’architecte WILLEY REVELEY de lui concevoir un logo pour son « Panopticon », une nouvelle prison révolutionnaire visant à permettre une surveillance continue de chaque cellule.
Le dessin qui en résulta comprenait de manière proéminente l’Œil de la Providence - symbole désormais du regard fixe de la justice - entouré des mots « Miséricorde » , « Justice » et « Vigilance ».
Quelques années auparavant, en 1782, le Grand Sceau des États-Unis d’Amérique avait été dévoilé. THOMAS JEFFERSON, BENJAMIN FRANKLIN et JOHN ADAMS avaient proposé des idées pour la conception du Sceau, mais c’est CHARLES THOMSON, secrétaire du Congrès continental, qui, en collaboration avec un jeune avocat et artiste du nom de WILLIAM BARTON, a imaginé la pyramide et l’Œil de la Providence, parmi les autres éléments du Sceau. La pyramide inachevée devait symboliser « la force et la durée », avec 13 niveaux pour représenter les 13 étapes originales de l’Amérique. L’Œil de la Providence - comme les deux autres exemples de la même période en Grande - Bretagne et en France - était un symbole conventionnel de la surveillance compatissante de Dieu sur cette nation naissante. Dans aucun de ces exemples, la franc-maçonnerie n’a été impliquée dans le choix du symbole[28].
6. Le sang :
Symbole ambivalent, le sang fascine, repousse ou terrorise. Il représente aussi bien la vie que la mort, le sacre que l’impur. Lorsqu’il est répandu, il traduit la perte de la force vitale et le refroidissement du corps. Coagulé et foncé, il a une connotation négative. Fluide et clair, il est au contraire faste et positif. Parfois, le sang versé à st synonyme de fertilité et d’abondance : il est alors associé au sacrifice. Presque toujours rouge, le sang est toutefois vert chez certains animaux. C’est aussi le cas, selon la croyance populaire, chez les dragons et les reptiliens.
Dans son aspect noble, le sang peut être assimilé au feu, à la chaleur, à la vie et au soleil. Il a une valeur spirituelle élevée car il traduit la présence du Principe supérieur en nous. Ce principe, associé à l’eau (la vie, la spontanéité , les cycles ou encore l’âme), résume notre condition d’être à la fois spirituel et terrestre. Transmetteur, voire générateur, le sang est bien sûr associé au cœur. Ce dernier est le centre, le « tao », la grande source, l’axe du monde. Le cœur, souvenir de la racine commune de toute chose, diffuse le fluide universel dans le corps: il est le point de contact entre la matière et l’esprit, entre l’Homme et Dieu. De nombreuses civilisations anciennes pratiquaient le sacrifice d’animaux (voire d’humains) afin d’obtenir les faveurs des Dieux.
Dans certaines cultures, le sang contient un pouvoir surnaturel qu’il convient de libérer et dont il faut se nourrir.
Dans la mythologie, le Dieu iranien « Mithra » reçoit l’ordre du Dieu Soleil de sacrifier un taureau, dont le sang versé régénère la nature et la féconde : par ce geste, il fait triompher la lumière et le bien. Ainsi, l’effusion du sang sacrificiel est toujours synonyme de fertilité, de renouveau et de bonheur.
Le sang est aussi celui de la vie éternelle, dont l’entrée est donnée par le sacrifice de soi-même. C’est le sang du Christ versé par amour, ou le sang des martyrs qui permet d’accéder au Royaume de Dieu.
Le symbolisme du sang est aussi lié à la lune. La lune rouge ou lune de sang désigne le cercle cuivré qui entoure la lune lors d’une éclipse de lune. La lune de sang comporte une dimension spirituelle et prophétique importante. Elle faisait l’objet de diverses interprétations par les mages, prêtres et sorciers de l’Antiquité et du Moyen Âge, qui y voyaient une opportunité de communiquer avec l’au-delà. La lune de sang peut aussi évoquer la bataille entre le jour et la nuit, la fin du monde ou encore l’Apocalypse.
Le « Graal » est, selon la légende, la coupe qui aurait servi à recueillir le sang du Christ. Il s’agit, selon les auteurs du Moyen Âge, du calice que Jésus aurait utilisé pour la Cène. Le Graal évoque donc le sang de l’Eucharistie: « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés » (Mathieu 26, v. 27-28). Ainsi, posséder le « Graal », c’est maintenir vivant le souvenir du sacrifice de JESUS. Boire à la coupe, c’est fusionner avec le CHRIST et devenir, comme lui, immortel.
En alchimie, le sang évoque l’union de deux éléments fondamentaux, l’eau et le feu:
* l’eau est la force vitale spontanée; elle évoque la nature, l’innocence, l’inconscience et la jeunesse éternelle,
*le feu est la force active, ordonnatrice et consciente qui vient fixer et maîtriser l’eau. C’est le principe supérieur, divin.
L’eau devient sang lorsqu’elle révèle le principe supérieur contenu en elle. Le processus alchimique consiste précisément à identifier et extraire le feu qui dort dans l’eau, au plus profond de notre âme. Sur le plan psychique, cela correspond à l’ouverture de la conscience. Le symbole alchimique de l’eau est un triangle inversé, alors que le feu est un triangle droit. L’union des deux donne le Sceau de Salomon, qui selon certaines interprétations, est « le sang du monde »[29].
Selon le Talmud, SALOMON aurait gravé son Sceau sur un anneau magique permettant de repousser les démons. Dans l’ancienne tradition juive, le Sceau royal de Salomon évoque donc la perfection, l’achèvement, le sacré. Les six branches de l’Hexagramme rappellent aussi les six jours de la semaine, le septième jour pouvant être associé à l’étoile prise dans son ensemble.
Enfin, la tradition kabbalistique a largement commenté ce symbole. Il est parfois associé au symbolisme de la fleur. Il figure aujourd’hui sur le drapeau de l’Etat d’Israël.
Le symbolisme du Sceau de Salomon est très présent en franc-maçonnerie. La légende d’HIRAM, qui fonde la tradition du Rite Écossais Ancien et Accepté, plonge ses racines dans Le Premier Livre des Rois (Ancien Testament) et la construction du temple de SALOMON. Sur le plan symbolique, cela renvoie à la construction du temple intérieur, cet espace intime et sacré où le maçon trouvera un jour le point de correspondance entre lui-même et Dieu. D’autre part, le Sceau de Salomon peut faire penser à l’association du compas et de l’équerre, l’un étant fixe et l’autre mobile (ce qui rappelle la dualité actif-passif, esprit-matière). De manière générale, les francs-maçons tiennent le Sceau de Salomon pour une image de la Vérité qu’ils cherchent, au carrefour de la rectitude, de la justice et de la sagesse. Le Sceau est en outre la représentation architecturale du cosmos, le plan divin[30].
Au final, le sang correspond à la présence du Principe supérieur à l’intérieur de l’être, à distinguer de la Lumière, qui provient d’un souffle extérieur[31].
7. La bouche :
La bouche contient la langue et les dents. Elle est constituée de lèvres à l’extérieur. C’est de la bouche que sortent les sons, la parole, le verbe. Elle permet de souffler, de s’alimenter, de se désaltérer, de parler, de chanter, de rire, de crier, de hurler, de goûter. A la naissance, elle reçoit le premier souffle, le souffle de vie. A la mort, elle expulse le dernier souffle. C’est le seul orifice de la tête qui soit unique. Les autres se regroupent toujours par deux : deux yeux, deux narines, deux oreilles. La bouche est rouge, tant à l’intérieur (la cavité buccale) qu’à l’extérieur (les lèvres).
En latin, la bouche « buca », possède la même étymologie que boucle et bouclier[32]. Elle évoque le cercle, le rond, l’ « O », ou à l’opposé, la fente, la barre horizontale. Associés, ces deux signes désignent le Sel en alchimie. La bouche est une porte qui laisse entrer ou sortir. Cette double fonction rappelle la clé qui permet d’ouvrir ou de fermer la porte. Par analogie, on nomme bouche l’estuaire d’un fleuve. Celui-ci peut d’ailleurs en posséder plusieurs, comme par exemple les Bouches du Rhône.
En spéléologie, de nombreux gouffres et grottes portent le nom de « bouche de l’enfer ». La bouche est une grotte, une caverne chaude et humide. Elle est un symbole de la Déesse Mère et de l’utérus, c’est - à - dire la matrice. Et comme la grotte, c’est en elle que vit le serpent ou le dragon, gardien du trésor. Dans la bouche, c’est la langue qui joue ce rôle. Le trésor, c‘est le verbe créateur. La parole et le verbe sont conçus à l’intérieur de la bouche puis sont expulsés à l’extérieur. Au début de sa vie, l’enfant pleure, puis babille, et plus tard, gage articulé.
Organe de la succion chez le fœtus et le bébé, la bouche deviendra une zone érogène sans distinction de sexe chez l’adolescent et l’adulte. Elle est un symbole de sensualité et un outil de séduction... Au Moyen Âge, au cours de messes noires, les disciples du diable donnaient un baiser sur l‘anus du bouc ou de tout autre représentant de maître des Ténèbres[33].
Dans l’antiquité égyptienne, l’ouverture de la bouche (mais aussi des yeux) du défunt était certainement le rite le plus pratiqué. Il était censé redonner la parole, la vue, l’odorat et l’ouïe. Ainsi, grâce à ses sens en éveil, le mort pouvait parcourir le chemin difficile qui le menait au royaume des morts. De même, un autre rituel funéraire consistait à placer une pièce de monnaie dans la bouche du défunt destinée au passeur CHARON, afin que celui-ci accepte de guider l’âme du mort au royaume des Enfers[34].
Les cyber-escrocs se basent également sur des forces occultes pour se donner du succès. Dans le panthéon béninois, un dieu s’est fait connaître en la matière. Selon Jules Derrick TOBOSSOU (Formateur en science philosophique mystique, culturelle et cultuelle) décrit le Dieu « KININSI » comme la « femme de lion », c’est le pouvoir, l’énergie tirée du lion. A l’origine, cette divinité ne consommait pas de fluides humains. Elle s’est vue changer de trajectoire par certains adeptes.
Elle consomme dorénavant uniquement du sang humain, sans additifs, des organes humains. Les adeptes de cette pratique vont plus loin en l’introduisant sous un fauteuil et vous font asseoir dessus pour aspirer votre sang et votre énergie sans que vous ne vous en rendiez compte. D’ailleurs, selon Joël AHONDE, vous pouvez vous procurez cette divinité pour 200.000 FCFA (soit 305 Euros)[35]. Ce qui peut représenter une véritable fortune pour de jeunes âmes mais qui seront prêtes à tous les sacrifices pour devenir riches.
Bibliographie :
J. Moulenda, « Le Gabon face au phénomène des crimes rituels », L’Union, 12 janvier 2006.
« Étude sur la physiologie du cœur », Revue des Deux Londres, 1865.
Article : L’œil de la Providence : symbole et signification secrète, 02/12/2020, https ://www.bb.com /BBC News Afrique.
Article : L’œil, symbole de la sagesse et d’intuition. Par Astrid Holi, 07 juillet 2021. Https ://www. holi-éditions. com.
Article : L’Œuvre au rouge en alchimie : interprétation (10/10) - Publié le 21 mai 2020 (Collection) - L’Œuvre au rouge en alchimie : définition et description. Quelle est la signification du Bubedo ? En quoi consiste l’Œuvre au rouge précisément ?
Article : La symbolique de l’œil, Daniele Étienne, https://www.em-consulte.com .
Article : Le « patient sorcier » - De la responsabilité et de la criminalité en matière de sorcellerie - The « Patient Witch » : On Responsability and Criminality in Witchcraft - André Mary, p. 647-666, Cahiers d’études africaines, 2018, Institut Interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (IIAC), CNRS, EHESS.
Article : Le Sceau de Salomon, signification, symbolisme - 22 décembre 2019- https ://www.jepense.org.
Article : Le symbolisme du cœur : signification spirituelle et ésotérique. Comment interpréter le cœur en tant qu‘organe humain et symbole universel ? - 30 septembre 2020 - Site : www. JePense.org.
Article : Le symbolisme du sang, 07 octobre 2020, https ://www. jepense.org.
Article : Symbolisme des organes génitaux - les Cartes du Corps - https : // www.lesneufssouffles.fr- 18 mars 2018.
Article: Caput mystice. Fonctions symboliques de la tête chez les exégètes de la seconde moitié du XIIème siècle - Ioan Panzaru Dans le Moyen Âge: 2001/3-4 (atome CVII), Pages 439 à 453.
CAP Sainte Sérénité - www. corinne - allemoz.fr. Corinne Allemoz, Naturopathe.
Cf. P. AUBE, Baudoin IV de Jérusalem. Le Roi lépreux, Paris, 1981.
Cf. par exemple GERHOH DE REICHERSBERG, Liber epistolaris seu Dialogues ad Innocentium II Pont. Max. De eo quid distet inter clericos saeculares et regulares, P. L., t. 194, col. 1406 B. Dans le même sens, RICHARD DE SAINT-VICTOR, De superexcellenti baptismo Christi, P. L., t. 196, col. 1016 B.
Cité par Martin Kemp dans Christ to Coke, How Image becomes Icon, Oxford University Press, 2011.
Collectif - The archive for research in archetypal symbolism, (Le livre des symboles, Réflexion sur des images archétypales), Taschen, Cologne, 2011, p. 374). (Article : Le symbolisme de la bouche - Publié le 06/05/2013 à 04:30 par Miss Dico. Site : Overblog -www.dictionnairedessymboles.com.
Documentaire YouTube : “Criminalité, la divinité “KININSI” au cœur d’une vaste rumeur de sacrifices rituels”.
En commentant le verset « Tes ennemis relèvent la tête », du Psaume 83(82), 4, PIERRE LOMBARD note que l’emploi du singulier « caput », au lieu du pluriel « capita », indique sans ambages l’Antéchrist. P. L., t. 191, col. 781 C.
ERNAUT DE BONNEVAL, Tractatus de septem verbis Domini in cruce, P. L. , t. 189, col. 1724 A.
GARNER E SAINT-VICTOR, Gregorianum, P. L., t. 193, 159 D: Oleum in capite est charitas in mente. Dans le même sens, WOLBERO, Abbé de Saint-Pantaléon à Cologne, Commentaire du Cantigue, P. L., t. 195, col. 1030 D et s. (Cet auteur fait une distinction entre l’onction des pieds, virtus operatoria, et l’onction de la tête, virtue contemplatoria , col. 1080).
HISTOIRE – « Le cœur, organe de l’amour », par Pauline Petit, publié le 14/02/2020 - France Culture, www.radiofrance.fr .
Http ://www.chantalfeugnet.com, 07 août 2013.
HUGUES DE FOULOI, De medicina animae, P. L. , t. 176, col. 1201.
HUGUES DE SAINT-VICTOR (en réalité HUGUES DE FOULOI), De medicina animae, P. L., t. 176, col. 1198-1199. Dolor etiam capitis ex tumore nascitur, quoties ex abundantia boni operis animus gloriatur. Oportet autem oleo violaceo caput ungere, ut possis calorem tumoris mitigare. Viola est humilis herba, quae dum de terra nascitur, non procul a terra proceritate separatur. Oleum igitur humilitatis sedabit superbiam mentis. Subtilitas diversarum naturarum creaturarum, P. L., t. 197, col. 1176 A : Et in quo scientia et sensus evacuati sunt, illi crimes capitis abscindanbur, quoniam capilli horrorem et concussionem tremoris ei faciunt. D’autres occurrences, col. 1233 B, 1239 B, 1327 B.
Lettre 81 de GILBERT FOLIOT au Doyen de Hereford, Raoul, P. L., t. 195, col. 297 C.
Ou bien aussi Psaume 83/82), 3: « Voici tes ennemis qui grondent, tes adversaires qui relèvent la tête). (Caput mystice. Fonctions symboliques de la tête chez les exégètes de la seconde moitié du XIIème siècle - Jon Panzaru - Dans le Moyen Age 2001/3-4 (Tome CVII), Pages 439 à 453). Https : //www.cairn.info.
PIERRE LE VÉNÉRABLE, Tractatus adversus Judaeorum inveteratam duritiem, P. L. , t. 189, col. 607 B.
Signification psychosomatique de la tête - Libération Psycho-Emotionnelle - www.estelledaves.com.
Souzenelle (de), Annick, Le symbolisme du corps humain, Dangles, Paris, 2009.
Symbolisme des décors génitaux chez l’être humain - Michel Deveaux dans Imaginaire & Inconscient 2016 / 2 (n•38) - pages 107 à 115) - www.cairn.info.
Vie de GUILLAUME FITZ STEPHEN, P. L., t. 190, col. 186 A.
[1] J. Moulenda, créateur de son propre journal « Faits divers », opposant notoire au régime Bongo et engagé politiquement et même religieusement, est l’auteur d’une typologie distinguant les crimes rituels des crimes « passionnels « et des crimes pour « règlement de comptes » : J. Moulenda, « Le Gabon face au phénomène des crimes rituels « , L’Union, 12 janvier 2006.
[2] Article : Le « patient sorcier » - De la responsabilité et de la criminalité en matière de sorcellerie - The « Patient Witch » : On Responsability and Criminality in Witchcraft - André Mary, p. 647-666, Cahiers d’études africaines, 2018, Institut Interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (IIAC), CNRS, EHESS.
[3] Cité par Martin Kemp dans Christ to Coke, How Image becomes Icon, Oxford University Press, 2011.
[4] « Étude sur la physiologie du cœur », Revue des Deux Londres, 1865.
[5] HISTOIRE – « Le cœur, organe de l’amour », par Pauline Petit, publié le 14/02/2020 - France Culture, www.radiofrance.fr.
[6] Article : L’Œuvre au rouge en alchimie : interprétation (10/10) - Publié le 21 mai 2020 (Collection) - L’Œuvre au rouge en alchimie : définition et description. Quelle est la signification du Bubedo ? En quoi consiste l’Œuvre au rouge précisément ?
[7] Article : Le symbolisme du cœur : signification spirituelle et ésotérique. Comment interpréter le cœur en tant qu‘organe humain et symbole universel ? - 30 septembre 2020 - Site : www. JePense.org.
[8] CAP Sainte Sérénité - www. corinne - allemoz. fr, Corinne Allemoz, Naturopathe.
[9] Symbolisme des décors génitaux chez l’être humain - Michel Deveaux dans Imaginaire & Inconscient 2016 / 2 (n•38) - pages 107 à 115) - www.cairn.info.
[10] Article : Symbolisme des organes génitaux - les Cartes du Corps - https : // www.lesneufssouffles. fr- 18 mars 2018.
[11] Http ://www.chantalfeugnet.com, 07 août 2013.
[12] Signification psychosomatique de la tête - Libération Psycho-Emotionnelle - www.estelledaves.com.
[13] Ou bien aussi Psaume 83/82), 3: « Voici tes ennemis qui grondent, tes adversaires qui relèvent la tête). (Caput mystice. Fonctions symboliques de la tête chez les exégètes de la seconde moitié du XIIème siècle - Jon Panzaru - Dans le Moyen Age 2001/3-4 (Tome CVII), Pages 439 à 453). Https : //www.cairn.info.
[14] Cf. P. AUBE, Baudoin IV de Jérusalem. Le Roi lépreux, Paris, 1981.
[15] PIERRE LE VÉNÉRABLE, Tractatus adversus Judaeorum inveteratam duritiem, P. L. , t. 189, col. 607 B.
[16] HUGUES DE FOULOI, De medicina animae, P. L. , t. 176, col. 1201.
[17] HUGUES DE SAINT-VICTOR (en réalité HUGUES DE FOULOI) , De medicina animae, P. L., t. 176, col. 1198-1199. Dolor etiam capitis ex tumore nascitur, quoties ex abundantia boni operis animus gloriatur. Oportet autem oleo violaceo caput ungere, ut possis calorem tumoris mitigare. Viola est humilis herba, quae dum de terra nascitur, non procul a terra proceritate separatur. Oleum igitur humilitatis sedabit superbiam mentis.
[18] Subtilitas diversarum naturarum creaturarum, P. L., t. 197, col. 1176 A : Et in quo scientia et sensus evacuati sunt, illi crimes capitis abscindanbur, quoniam capilli horrorem et concussionem tremoris ei faciunt. D’autres occurrences, col. 1233 B, 1239 B, 1327 B.
[19] ERNAUT DE BONNEVAL, Tractatus de septem verbis Domini in cruce, P. L. , t. 189, col. 1724 A.
[20] GARNER E SAINT-VICTOR, Gregorianum, P. L., t. 193, 159 D: Oleum in capite est charitas in mente. Dans le même sens, WOLBERO , Abbé de Saint-Pantaléon à Cologne, Commentaire du Cantigue, P. L., t. 195, col. 1030 D et s. Cet auteur fait une distinction entre l’onction des pieds, virtus operatoria, et l’onction de la tête, virtue contemplatoria , col. 1080).
[21] En commentant le verset « Tes ennemis relèvent la tête », du Psaume 83(82), 4, PIERRE LOMBARD note que l’emploi du singulier « caput », au lieu du pluriel « capita », indique sans ambages l’Antéchrist. P. L., t. 191, col. 781 C.
[22] Lettre 81 de GILBERT FOLIOT au Doyen de Hereford, Raoul, P. L., t. 195, col. 297 C.
[23] Cf. par exemple GERHOH DE REICHERSBERG, Liber epistolaris seu Dialogues ad Innocentium II Pont. Max. De eo quid distet inter clericos saeculares et regulares, P. L., t. 194, col. 1406 B. Dans le même sens, RICHARD DE SAINT-VICTOR, De superexcellenti baptismo Christi, P. L., t. 196, col. 1016 B.
[24] Vie de GUILLAUME FITZ STEPHEN, P. L., t. 190, col. 186 A.
[25] Article: Caput mystice. Fonctions symboliques de la tête chez les exégètes de la seconde moitié du XIIème siècle - Ioan Panzaru Dans le Moyen Âge: 2001/3-4 (atome CVII), Pages 439 à 453.
[26] Article : La symbolique de l’œil, Daniele Étienne, https://www.em-consulte.com.
[27] Article : L’œil, symbole de la sagesse et d’intuition. Par Astrid Holi, 07 juillet 2021. Https ://www. holi-editions. com.
[28] Article : L’œil de la Providence : symbole et signification secrète, 02/12/2020, https ://www.bb.com /BBC News Afrique.
[29] Encore appelé Étoile de David, le Sceau de Salomon évoque la paix et la sagesse.
[30]Article : Le Sceau de Salomon, signification, symbolisme - 22 décembre 2019- https ://www.jepense.org.
[31] Article : Le symbolisme du sang, 07 octobre 2020, https ://www. jepense.org.
[32] Souzenelle (de), Annick, Le symbolisme du corps humain, Dangles, Paris, 2009.
[33] Collectif -The archive for research in archetypal symbolism, Le livre des symboles, Réflexion sur des images archétypales), Taschen, Cologne, 2011, p. 374). (Article : Le symbolisme de la bouche - Publié le 06/05/2013 à 04:30 par Miss Dico. Site : Overblog -www.dictionnairedessymboles.com.
[34] Article: La symbolique de bouche - Article consulte le 22/06/2023 sur wwww.1001symboles.net.
[35] Documentaire YouTube : “Criminalité, la divinité “KININSI” au cœur d’une vaste rumeur de sacrifices rituels”. - Joel AHONDE-Journaliste/Frère d’une victime de crimes rituels. (Chaîne ETELE BENIN). Voir également Jean-Pierre DOZON (Anthropologue ).
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- Anonymous,, 2024, Le recours aux crimes rituels. La question des organes utilisés en milieu socio-anthropologique, Munich, GRIN Verlag, https://www.hausarbeiten.de/document/1502849